03-21-2002, 11:09 AM
Encore un bel exemple de notre police de rigolos, c'est un peu long mais l'histoire en vaut la peine !!!! :
La voiture d'un Liégeois et un poids lourd ont servi de... barrage autoroutier
MONS: Lundi, minuit. Frédéric, qui vient d'assister à la nouvelle défaite du Standard à Mouscron, retourne vers Liège au volant de son Audi. Supporter assidu des Rouches, il est maussade mais roule calmement, à 120 km/h sur la bande de droite de l'autoroute de Wallonie.
<i>`Soudain, peu avant Mons, je suis dépassé en trombe par une BMW. Elle roule vite, à 200 km/h au moins. Tellement vite que ma voiture est bousculée par le déplacement d'air...´</i>
L'aventure ne s'arrête évidemment pas là. <i>`Un peu plus loin sur l'autoroute´, poursuit Frédéric, `je vois des gyrophares, la BMW qui vient de me dépasser et deux policiers qui me font signe de stopper, là, sur la bande de droite. Ils ne disent rien mais entourent immédiatement ma voiture de cônes. Je baisse ma vitre pour leur demander ce qui se passe et c'est à ce moment que j'entends un des deux policiers armer son pistolet. A ce moment, j'ai cru qu'il s'agissait d'un car-jacking!´</i>
Ce n'en était pas un. Les policiers étant de... véritables policiers. Quelques instants plus tard, ils arrêtent un poids lourd qu'ils font placer en travers de l'autoroute, un peu en avant de la voiture de Frédéric.
<i>`C'est à ce moment-là que je me suis dit que cela devenait sérieux. Les policiers étaient ultranerveux mais ne nous disaient toujours rien, au chauffeur du poids lourd et à moi-même. Je me suis couché dans ma voiture pour attendre la suite des événements.´</i>
Celle-ci n'a pas tardé. <i>`Une Fiat Punto est arrivée à toute vitesse derrière nous sur l'autoroute. Elle n'a pas ralenti mais a quand même réussi à forcer le barrage formé par le camion, la BM des policiers et ma voiture qu'elle a évitée de quelques... millimètres. Elle est passée sur l'accotement en heurtant, avec des gerbes d'étincelles, le rail de sécurité. Une deuxième voiture de police la suivait qui, elle, n'a pas... réussi à passer.´</i>
Sans un mot, les policiers ont fait, à grands signes, dégager le camion et la voiture de Frédéric pour se lancer à la poursuite de la Punto qui s'était perdue dans la nuit. En laissant les deux usagers ébahis et hébétés de l'aventure, sans protection pour les voitures qui pouvaient arriver sur l'autoroute.
Même si l'urgence semblait demander de telles mesures, on peut cependant se poser un certain nombre de questions sur les risques insensés qu'ont fait prendre les policiers montois aux deux usagers. Il est clair qu'ils ont risqué leur vie dans l'aventure.
Que se serait-il passé si la Fiat folle avait percuté de plein fouet la voiture dans laquelle Frédéric attendait, sans informations précises de la situation? Et pourquoi n'être pas resté sur place le temps que les deux usagers puissent dégager, sans danger, leurs véhicules utilisés, contre leur gré, comme barrage?
Signalons encore que, si les policiers ont fini par retrouver la Punto, celle-ci était vide d'occupants...
La voiture d'un Liégeois et un poids lourd ont servi de... barrage autoroutier
MONS: Lundi, minuit. Frédéric, qui vient d'assister à la nouvelle défaite du Standard à Mouscron, retourne vers Liège au volant de son Audi. Supporter assidu des Rouches, il est maussade mais roule calmement, à 120 km/h sur la bande de droite de l'autoroute de Wallonie.
<i>`Soudain, peu avant Mons, je suis dépassé en trombe par une BMW. Elle roule vite, à 200 km/h au moins. Tellement vite que ma voiture est bousculée par le déplacement d'air...´</i>
L'aventure ne s'arrête évidemment pas là. <i>`Un peu plus loin sur l'autoroute´, poursuit Frédéric, `je vois des gyrophares, la BMW qui vient de me dépasser et deux policiers qui me font signe de stopper, là, sur la bande de droite. Ils ne disent rien mais entourent immédiatement ma voiture de cônes. Je baisse ma vitre pour leur demander ce qui se passe et c'est à ce moment que j'entends un des deux policiers armer son pistolet. A ce moment, j'ai cru qu'il s'agissait d'un car-jacking!´</i>
Ce n'en était pas un. Les policiers étant de... véritables policiers. Quelques instants plus tard, ils arrêtent un poids lourd qu'ils font placer en travers de l'autoroute, un peu en avant de la voiture de Frédéric.
<i>`C'est à ce moment-là que je me suis dit que cela devenait sérieux. Les policiers étaient ultranerveux mais ne nous disaient toujours rien, au chauffeur du poids lourd et à moi-même. Je me suis couché dans ma voiture pour attendre la suite des événements.´</i>
Celle-ci n'a pas tardé. <i>`Une Fiat Punto est arrivée à toute vitesse derrière nous sur l'autoroute. Elle n'a pas ralenti mais a quand même réussi à forcer le barrage formé par le camion, la BM des policiers et ma voiture qu'elle a évitée de quelques... millimètres. Elle est passée sur l'accotement en heurtant, avec des gerbes d'étincelles, le rail de sécurité. Une deuxième voiture de police la suivait qui, elle, n'a pas... réussi à passer.´</i>
Sans un mot, les policiers ont fait, à grands signes, dégager le camion et la voiture de Frédéric pour se lancer à la poursuite de la Punto qui s'était perdue dans la nuit. En laissant les deux usagers ébahis et hébétés de l'aventure, sans protection pour les voitures qui pouvaient arriver sur l'autoroute.
Même si l'urgence semblait demander de telles mesures, on peut cependant se poser un certain nombre de questions sur les risques insensés qu'ont fait prendre les policiers montois aux deux usagers. Il est clair qu'ils ont risqué leur vie dans l'aventure.
Que se serait-il passé si la Fiat folle avait percuté de plein fouet la voiture dans laquelle Frédéric attendait, sans informations précises de la situation? Et pourquoi n'être pas resté sur place le temps que les deux usagers puissent dégager, sans danger, leurs véhicules utilisés, contre leur gré, comme barrage?
Signalons encore que, si les policiers ont fini par retrouver la Punto, celle-ci était vide d'occupants...
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