03-22-2002, 07:08 PM
Le téléphone plus dangereux que l'alcool au volant
LONDRES (Reuters) - Les automobilistes passant des coups de téléphone pendant qu'ils conduisent sont plus dangereux sur les routes que les personnes ayant dépassé le taux légal d'alcoolémie, révèle une étude commandée par une compagnie d'assurances britannique et publiée vendredi.
Une série de tests menés par un laboratoire anglais, le Transport Research Laboratory, montre que le temps de réaction d'une personne téléphonant est environ 30% plus lent que celui d'un conducteur ayant trop bu.
Il faut une demi-seconde de plus que la normale aux automobilistes qui sont en communication pour réagir. Ils ont également plus de difficultés à maintenir une vitesse constante et à préserver les distances de sécurité entre les véhicules.
L'étude montre également que les kits mains-libres ne sont pas la panacée. Ils représentent une source de distraction pour les automobilistes, explique Dominic Burch, chargé des questions de sécurité routière chez Direct Line, la compagnie d'assurances ayant commandé le rapport.
Selon l'étude, quatre conducteurs sur dix avouent téléphoner en roulant. "Dans les faits, cela signifie que dix millions d'automobilistes ont une conduite au volant qui est potentiellement plus dangereuse que l'état d'ivresse", souligne Dominic Burch.
LONDRES (Reuters) - Les automobilistes passant des coups de téléphone pendant qu'ils conduisent sont plus dangereux sur les routes que les personnes ayant dépassé le taux légal d'alcoolémie, révèle une étude commandée par une compagnie d'assurances britannique et publiée vendredi.
Une série de tests menés par un laboratoire anglais, le Transport Research Laboratory, montre que le temps de réaction d'une personne téléphonant est environ 30% plus lent que celui d'un conducteur ayant trop bu.
Il faut une demi-seconde de plus que la normale aux automobilistes qui sont en communication pour réagir. Ils ont également plus de difficultés à maintenir une vitesse constante et à préserver les distances de sécurité entre les véhicules.
L'étude montre également que les kits mains-libres ne sont pas la panacée. Ils représentent une source de distraction pour les automobilistes, explique Dominic Burch, chargé des questions de sécurité routière chez Direct Line, la compagnie d'assurances ayant commandé le rapport.
Selon l'étude, quatre conducteurs sur dix avouent téléphoner en roulant. "Dans les faits, cela signifie que dix millions d'automobilistes ont une conduite au volant qui est potentiellement plus dangereuse que l'état d'ivresse", souligne Dominic Burch.